Chapelles Saint Georges au Meiller

Ce quartier doucerain de la Rupéry s’est rattaché aux Avanchers à une date imprécise du Moyen-âge

Cette chapelle est assez ancienne car, lors de la visite de 1633 elle menace de tomber en ruines.

Lors de cette visite, le recteur a l’obligation de faire réparer dans les 6 mois ! Elle a des revenus importants de 15 livres : 2 fosserées de vignes à « Le Bois » ainsi que 2 bichets de pré à côté de cette chapelle. Lors de la visite de 1653, ses charges sont une messe par mois. Elles sont maintenues lors de la visite de 1773. A cette date, ses habitants prétendent en avoir le patronage avec de nombreux recteurs issus du clergé.
D’après un témoignage, la cloche de la chapelle du Meiller était surnommé « Sauve-Terre » (orage et tonnerre). Dans le vieux temps, on nommait un « parrain » et une « marraine » de la cloche chargés de s’occuper d’elle avec le plus grand soin. Parmi eux il y eut Pierre-André Bouvier-Garzin et Ursule Vibert, tous deux du village.
Avant 1840 la toiture de la chapelle était en chaume. Mais à cause de nombreux incendies dus aux orages, le grade-chef demande de refaire le toit en ardoises à l’avenir. C’est en 1949 que la chapelle est restaurée avec sa forme particulière octogonale et surmonté de ce magnifique clocher. En 1959, la toiture a été refaite en tôle et son clocheton a été supprimé. C’est en 1993 que la chapelle a retrouvé son charme de jadis avec son clocheton vitré et une nouvelle couverture en ardoise. Ces travaux ont pu se réaliser grâce à la volonté des habitants du village regroupé en association de « La Rupéry », aidée de la commune et du département. A l’intérieur tout était boisé d’après le témoignage d’ancien. Des frises décore les murs : suite florale finement dessiné. N’oublions pas les quelques fleurs de lys, symbole de la royauté, les petits tours de forme octogonale du retable sur lequel demeure un tableau illustrant Saint-Georges, patron du village, chevalier chrétien, combattant le dragon.